kit graphique gratuit


Le tableau des CRITERES de JUGEMENTS

CRITERE OBJECTIF JUGEMENT
Taille Pour chaque espèce, une taille idéale est définie. Elle court selon un axe rectiligne allant du front à l’extrémité de la queue.
Le juge va comparer la taille du sujet exposé à celle voulue par le standard.
Dans les faits, très souvent, cette taille est insuffisante. Le jugement pénalisera d’autant plus l’écart du sujet par rapport au standard que celui sera important

Cependant, il existe quelques exceptions (Ex : Agapornis lilianae et A. nigrigenis) pour lesquelles les tailles des oiseaux supérieures au standard sont courantes et pénalisées. Ces cas exceptionnels sont justifiés par une lutte contre l’hybridation et un soutien aux marqueurs principaux qui décrivent la pureté d’une espèce.
Type Idem, pour chaque espèce, un type idéal est défini. Le type (ou plus exactement le morphotype) est l’interprétation de la forme de la silhouette selon l’espèce, de l’harmonie entre le volume de la tête, du corps et de la queue, du port des ailes, de la puissance des épaules et de la poitrine, de la ligne du dos et de la queue, de la rondeur de la poitrine et du plat abdominal, de la structure, etc…
Idem. Le juge compare le type du sujet exposé à celui voulu par le standard.

Cette comparaison engendre une critique plus délicate que la précédente dans la mesure où les points à évaluer sont plus nombreux mais aussi plus différenciés. Deux exemples parmi d’autres :

- Type trapu pour les Agapornis ou élancé pour les Psittaculas. Elancé avec une tête ordinaire comme la Perruche à collier (Psittacula krameri sspp) ou massive comme la Perruche Grande Alexandre (Psittacula eupatria sspp)

- Ligne du dos droite pour la Perruche Calopsitte (Nymphicus hollandicus) ou voutée pour la Perruche de Sparman (Cyanoramphus n. novaezelandiae)…
Idem. Dans les faits, très souvent, le type est insuffisant. Le juge pénalisera aussi les lignes du dos cassées, le volume de tête trop petit, le port des ailes croisées, le manque d’harmonie dans les formes (et aussi celui proportionnel à la taille), un manque de structure.
Couleur Idem, pour chaque espèce, le standard définit la couleur (plus exactement les différentes couleurs du corps selon le dessin – voir N°4) de chaque espèce et des mutations, pour un sujet en plumage mature.

L’appellation Phénotype Sauvage (PS) est celle utilisée par les scientifiques. Il s’agit de la couleur et du dessin d’un oiseau non muté, comme ceux existants dans la nature. Cette appellation se rencontre également sous Phénotype normal ou Type sauvage.
Idem. Le juge compare la couleur du sujet exposé à celle voulue par le standard. Que ce soit sous l’expression du phénotype sauvage ou du phénotype muté.

Devant la montée croissante des espèces présentées en concours et celle du nombre de mutations, conséquence d’une avancée de la domestication de plus en plus rapide, la critique devenue extrêmement pointue veillera à ce que les couleurs propres au phénotype sauvage ou au phénotype muté soient immédiatement identifiables et fidèles au standard.
Dans les faits, les juges observent que le critère « Couleur » s’est beaucoup dégradé en qualité chez les espèces aux nombreuses mutations. La couleur manque de luminosité, contraste et intensité voire d’uniformité. La couleur qui avait conduit à l’attractivité visuelle des psittacidés produit aujourd’hui un effet contraire.

Les oiseaux dits intermédiaires, les oiseaux porteurs de…les sujets mutés non identifiables sont de plus en plus sanctionnés. L’acte de jugement devant avant tout rester un moyen de sélection pour la promotion d’oiseaux de qualité.

Le recours à l’éclairage artificiel pendant les concours, notamment par les lampes à sodium (couleur chaude) cause une difficulté au juge pour bien apprécier les couleurs, notamment chez les oiseaux mutés.
Dessin La taille, le type, la couleur et le dessin sont les quatre éléments participant à la description d’une espèce.

Le dessin – ou encore le patron - donne quant à lui les différentes zones (régions) colorées du plumage.

Il existe des mutations qui modifient le dessin du phénotype sauvage.
Idem. Le juge compare le dessin du sujet exposé à celui voulu par le standard. Que ce soit sous l’expression du Phénotype Sauvage ou des mutations existantes, fixées et reconnues.

Le dessin décrit dans le standard veille avant tout à respecter la pureté des espèces, même si nous savons pertinemment qu’à l’état sauvage, il existe des sujets présentant les défauts que nous voulons éviter. Quelques exemples : poitrine échancrée de la Perruche Omnicolore (Platycercus eximius), croissant rouge de la Perruche de Barraband (Polytelis swainsonii), rejets orangés dans la poitrine de l’Inséparable à tête noire (Agapornis personatus), etc…

Il en est de même pour les mutations de dessin. L’étendue de l’Opaline selon les espèces gagne tout le plumage chez la Perruche Omnicolore (Platycercus eximius) et la Perruche de Bourke (Neopsephotus bourkii); est réduite à la tête chez l’Inséparable rosegorge (Agapornis roseicollis), fluctuante chez la Perruche Turquoisine (Neophema pulchella) et la Perruche à croupion rouge (Psephotus haematonotus).

Sur les sujets de concours, le juge observe bien souvent des dessins mal délimités ou échancrés. Des incrustations de couleur. Des rejets de couleur pour des oiseaux porteurs de…

L’acte de jugement veillera également avec le dessin à la promotion des oiseaux de qualité afin de conserver au dessin l’importance qui lui revient : celui d’identifier les espèces et leurs mutations.
Maintien Sous ce critère, on retrouve la nécessité d’avoir un oiseau perché lors du jugement, qui se tient suivant un angle d’inclinaison propre à son espèce sans signe extérieur de stress ou nervosité.
Un bon maintien contribue immanquablement à la réussite d’un oiseau lors d’un concours de beauté. D’une part parce que le juge peut exercer sans difficulté sa mission, valorise un oiseau qui se tient perché, avec fierté et calme. D’autre part, il n’ignore pas que, pour arriver à ce résultat, l’exposant a préparé son oiseau au concours.

Trop souvent, le juge observe des oiseaux en fond de cage, notamment pour les oiseaux jeunes ou stressés. Ils ont été attrapés la veille dans une volière et amenés aussitôt au concours dans une petite et nouvelle cage ou volière. Désorientation de l’oiseau, manipulation des cages liées à l’organisation du concours, bruits et lumières dans un nouvel environnement, stress = mauvais résultat garanti.

Egalement, une des observations les plus courantes qui pénalise le maintien est la cage de concours inadaptée soit par ces dimensions, soit par l’espacement, le nombre, le diamètre ou la tenue des perchoirs. Un perchoir trop incliné et l’oiseau se tient très mal.
Pattes
Doigts
Ongles
Sous ce critère, peut-être étonnant pour certains lecteurs, on retrouve la nécessité absolue d’avoir des sujets de concours avec des pattes, doigts et ongles complets qui enserrent correctement le perchoir.
Ici, le juge vérifie que le sujet exposé possède des pattes, des doigts et des ongles car les cas d’estropies des ongles et des doigts ne sont pas rares chez les perruches et perroquets ; plus rarement une patte manque (bien que des cas ont déjà été signalés). Par contre, une patte déformée est possible.

En principe, si l’oiseau est perché et calme, ce critère est vite vérifié. Le juge regarde aussi si les ongles ne sont pas trop longs.

Pour les oiseaux restant en fond de cage, avec bien souvent les doigts et ongles cachés par les graines ou autres protections, cette vérification devient souvent impossible et le doute, dans ce cas précis, ne bénéficie pas nécessairement à l’exposant. Le jugement est une photographie, et non une projection dotée d’une boule de cristal.
Plumage Idem que le critère N°6 où le plumage doit être serré et complet.
Ici, le juge vérifie si le sujet inscrit en concours ne possède pas de trous de plumage, de plumes cassées ou manquantes ou en repousse, de zone déplumée.

Un beau plumage complet participe à la valorisation de la beauté d’un sujet exposé. Parmi les critiques observées, le juge observe bien souvent des trous de plumages mais surtout des rémiges primaires ou des rectrices usées, cassées ou manquantes : ceci témoigne d’un manque de préparation au concours. L’oiseau s’abîmant par nervosité ses plumes le long des grilles de la cage de concours ou du grillage de la volière. Les manipulations des éleveurs ou des organisateurs sont aussi des causes responsables de perte de plumes.

Les mues si elles sont légères ou en phase terminale sont tolérées en début de saison des concours.
Condition Sous ce critère, le standard attend un sujet exposé en parfaite santé, non blessé et propre.

La condition contribue à la qualité et à la beauté des oiseaux ; il est normal dans ce cas d’écarter de façon partielle ou totale ce qui en est trop éloigné.
La condition est un élément qualitatif indispensable pour obtenir un titre ; le standard autorise le juge à renoncer au jugement des oiseaux blessés ou malades et à ne pas titrer les oiseaux sales ou manquant de préparation.

Parmi les cas les plus observés, le juge croise des oiseaux sales et certains se salissent parce que les fonds de cage sont inadaptés ; ceci est très visible chez les oiseaux au plumage clair. Il faut garnir généreusement les fonds de cage de graine ou de matériaux absorbants.

Il existe des cas où les oiseaux sont détenus en élevage dans des conditions de propreté inacceptable. Que font-ils en concours ?

Pour les oiseaux blessés ou malades, le juge a le devoir de les signaler aux organisateurs du concours. Ici, les soins prévalent sur les critères de beauté.
Tête Ce critère s’adresse au standard de la Perruche Ondulée de Posture (POP) et revêt une importance du même acabit que celui de la taille et du type.
Le standard a donné un dessin de la tête très précis avec un volume et des formes particulières qui font la caractéristique de cette Perruche Ondulée de Posture.

Parmi les points les plus observés, le juge note une insuffisance du volume de la tête, un manque de hauteur ou de largeur, une nuque fuyante.
Masque et/ou perles Ce critère s’adresse aux deux standards de la Perruche Ondulée : celle de Posture (POP) et celle de Couleur (POC) (revenue dans la classification internationale et française après deux décennies d’abandon)
Entre les Perruches Ondulées de Posture et de Couleur, le masque est décrit de la même façon dans les standards mais dans les faits, il en est autrement. Un beau masque est plus facile à obtenir avec les Perruches Ondulées de Couleur, plus difficile chez les Perruches Ondulées de Posture.

Il en est de même pour les perles. Une différence de taille entre les deux : le toilettage permis chez les Perruches Ondulées de Posture.
Le juge apprécie la longueur du masque, la présence des six perles, la régularité de leurs tailles et espacements. Par contre, il sera plus sévère sur des fautes de ce critère chez les Perruches Ondulées de Couleur.